Michel Martinaud (1946-2008)
Créateur d’une Unité de service de prospection géophysique pour archéologues


                                           

 
                          Michel Martinaud est décédé le 22 mai 2008 en milieu hospitalier à Bordeaux des suites d’une longue maladie qu’il a combattue avec courage. Comme il disait durant les rares moments de répit que lui laissait la maladie : « Par moments, je me demande si je ne vais pas abandonner tous ces traitements qui m’affaiblissent et me rendent plus malade qu’ils ne me guérissent ».
             Michel Martinaud est né en 1946 dans l’immédiat après-guerre à Montendre au sud du département de la Charente-Maritime dans une famille de petits propriétaires agricoles qui lui ont transmis le bon sens paysan et l’opiniâtreté dans le travail. Il fait ses études secondaires d’abord au Collège de Montendre (à l’époque appelé Cours Complémentaire) puis au Lycée de garçons de Saintes. C’est là que je l’ai connu. C’était un élève studieux, discret, qui passait régulièrement d’une classe à l’autre sans faire d’étincelles. Fort logiquement, il continua ses études à la Faculté des Sciences de Bordeaux-Talence et il connut de ce fait la construction du Campus Universitaire. Son cursus s’effectue en Physique-Chimie et ce n’est qu’en DEA qu’il se révèle enfin en obtenant une belle mention. Il passe ses deux thèses au sein du Centre de Physique Moléculaire, Optique et Hertzienne de l’Université de Bordeaux 1 (CPMOH), d’abord sa thèse de 3e cycle en 1969 (mention chimie-physique, option optique moléculaire) puis sa thèse d’Etat en 1975 sous la direction des Professeur Kottis et Docteur Nouchi sur des hydrocarbures aromatiques dont les résultats ont fait se déplacer à sa soutenance un professeur américain réputé. Il devient alors maître-assistant dans ce même laboratoire avant de partir en 1978 enseigner la physique au Maroc comme maître de conférences à l’Université de Marrakech. Son retour en France en 1983 ne va pas le satisfaire car il y retrouve un simple poste de maître-assistant ; il s’investit néanmoins dans l’organisation  des travaux pratiques et travaux dirigés servant à la préparation des futurs enseignants aux concours du CAPES et de l’Agrégation en Sciences Physiques. Il ne refera plus jamais de recherches dans son ancien laboratoire d’Optique moléculaire mais y restera attaché jusqu’en 1990.
 
Vers la recherche au service de l’archéologie.
 
             Je pense être à l’origine de son intérêt pour l’archéologie lorsque je l’ai amené à participer à des fouilles préhistoriques en 1967 en simple amateur sur un chantier-école de Normandie dirigé par Bernard Edeine, chercheur au CNRS, puis en 1968 en forêt de Fontainebleau sous la direction de Jacques Hinout, enfin sur un site sans doute de l’Antiquité dans le Jura en 1970, dans ces deux derniers cas, toujours avec l’équipe Edeine. Ce travail en équipe lui plaisait, notamment la rigueur des interventions bien en avance sur ce qui se pratiquait couramment à cette époque et qui étaient l’héritage des pratiques initiées par André Leroi-Gourhan et Georges Laplace, mais aussi le mélange des origines sociales et universitaires des jeunes étudiants de cette équipe.
             Le travail dans le Jura sur le site de Syam - présumé être le site de la bataille d’Alésia - et l’ampleur de la zone à prospecter amena Bernard Edeine à demander à Michel Martinaud, vues ses compétences en Physique, et à moi-même, jeune géologue, d’essayer de mettre au point une méthode de prospection électrique non destructrice et économiseur de surfaces à fouiller. Ceci permit une première publication en 1971 dans une grande revue italienne montrant l’intérêt de doubler les mesures électriques de résistivité par des carottages mécaniques à la tarière de pédologue. A cette époque, le travail de récolte des mesures était long et fastidieux car sans le secours de l’électronique et des logiciels qui existent actuellement. Ces recherches se sont interrompues car elles nécessitaient du temps et de l’argent pour acquérir un matériel constamment en évolution, notamment grâce au travail de l’équipe du Centre de Géophysique de Garchy, dirigée par Albert Hesse.
 
La mise en place d’une Unité de service.
 
             L’activité de Michel Martinaud dans le domaine des méthodes physiques appliquées à l’Archéologie va reprendre quand il se met en relation dès son retour du Maroc avec le Centre de Recherche Interdisciplinaire d’Archéologie Analytique (CRIAA de Bordeaux 3) futur Centre de Recherche en Physique Appliquée à l’Archéologie (CRP2A) dirigé par le Professeur Max Schvoerer depuis 1975 - tout en gardant des attaches avec son premier laboratoire CPMOH. Il va y être associé en donnant des cours au DESS « Méthodes physiques en archéologie et muséographie » commun aux Universités de Bordeaux 1 et Bordeaux 3. Ce laboratoire réunit principalement des physiciens qui se mettent au service d’archéologues pour fournir des données obtenues à partir de techniques de laboratoire comme principalement la thermoluminescence, la cathodoluminescence, la fluorescence X et la spectrométrie gamma. Ce travail de laboratoire ne va pas pleinement le satisfaire puisque rapidement Michel Martinaud va voir une opportunité de recherches originales - encouragées par A. Hesse - en lançant des programmes de prospection géophysique sur le terrain dès 1987 où il se met au service d’archéologues de l’Antiquité et du Moyen-Age, périodes qui requièrent la reconnaissance de grandes surfaces. Le choix des chantiers archéologiques où intervenir se fait en fonction de la problématique archéologique, de la nature du substrat et des structures à prospecter  mais dépend aussi de la qualité des rapports humains et scientifiques de l’équipe partenaire. Tout ceci en adéquation avec ce que Michel Martinaud avait vécu au sein de l’équipe Edeine. Il en résultera une publication en 1989, sorte de manifeste pour une coopération entre physicien, géologue et archéologue où il est montré que chaque discipline scientifique ne doit pas se restreindre à son champ propre d’étude, mais qu’elle peut tirer profit - voire s’enrichir - d’autres disciplines pour une meilleure compréhension et identification de structures anthropiques enfouies.
             Pour pouvoir s’investir pleinement dans cette nouvelle activité de recherche, Michel Martinaud change de laboratoire et intègre en 1990 - il est devenu quelques années plus tôt maître de Conférences à l’Université de Bordeaux 1 - l’équipe du Laboratoire d’Etudes et de Recherches Géologiques et Géophysiques Appliquées (LERGGA) qui deviendra quelques années plus tard le Centre de Développement des Géosciences Appliquées (CDGA) dont les membres sont principalement des géologues et des géotechniciens.
             Michel Martinaud n’en oublie pas qu’il est avant tout un physicien et que si la méthode est importante, la technique doit aussi évoluer, ce qui signifie notamment que la prise de mesures doit devenir plus rapide. D’où l’intérêt du choix du matériel pour la prospection électrique, logiciels compris : résistivimètre RMCA (conçu dès 1985 par l’équipe de Garchy), système autotracté à quadripôle carré et roues dentées et logiciel d’acquisition. Cet ensemble vient s’ajouter à la mise en œuvre manuelle du dispositif pôle-pôle (que Michel Martinaud a ardemment défendu et utilisé), à la réalisation de pseudo-sections et à la mise au point de logiciels permettant un tracé rapide en couleurs des cartes de résistivité avec utilisation de différents types de filtrages. Toutes ces améliorations du matériel permettant actuellement de prospecter en une journée plusieurs milliers de m², ce qui diminue le coût des opérations. Le Colloque d’Archéométrie de Rennes en 1997 est pour Michel Martinaud l’occasion de dresser un bilan de ses dix dernières années de recherches selon sa méthode et ses principes.
             Tous ses travaux ont pu s’accélérer grâce à la création en 1987 d’une Association type 1901 appelée ARMEDIS-Recherches géophysiques qui lui donne une liberté de manœuvre vis-à-vis de l’Université - à laquelle il appartient toujours - notamment pour les achats à effectuer pour rendre son matériel plus performant. C’est ainsi que pendant plus de vingt ans va fonctionner en France une Unité de service pour les archéologues désireux de cartographier l’ensemble des structures archéologiques enfouies d’un site donné pour n’en fouiller que les parties les plus pertinentes et laisser en l’état les autres parties qui vont constituer des espaces archéologiques protégés. Ceci a pu être mis en application principalement pour des sites de l’Antiquité et du Moyen-Age, avec le soutien bienveillant des SRA principalement d’Aquitaine, de Midi-Pyrénées et du Centre : plus de 80 rapports ont ainsi été fournis aux différents SRA. L’utilisation réduite des  méthodes géophysiques (électrique, magnétique, électromagnétique) sur des sites préhistoriques peut s’expliquer par une problématique différente et surtout par le faible volume des vestiges recherchés souvent ténus (surtout pour la période Paléolithique) alors que les structures en creux, les structures bâties enfouies et les tertres des sites Néolithique ou des Ages des métaux pourraient faire l’objet de telles recherches.
 
L’avenir de la recherche géophysique en France.
 
             Cette évolution des techniques de prospection géophysique ne s’est pas arrêtée aux résistivimètres et aux magnétomètres à protons. Une nouvelle technique s’est avérée pleine de promesses pour les archéologues : le géoradar ou GPR (Ground-Penetrating Radar). Son principe est analogue à celui du sonar ou à celui de la prospection en sismique-réflexion, mais au lieu d’émettre et de recevoir des ondes élastiques, il utilise des ondes électromagnétiques. Alors qu’en prospection électrique, la profondeur de l’anomalie reste difficile à estimer avec précision, le géoradar fournit une profondeur beaucoup plus précise. Grâce à lui, de nombreuses infrastructures enfouies telles des murs, des tombes mais également des cavités comblées ou non avec un matériau différent du substrat, peuvent être détectées. Michel Martinaud en prend pleinement conscience dès 2001 et s’investit alors dans sa mise au point - en renouant par la même occasion avec le CRP2A - pour une utilisation en France mais également en dehors de la métropole, notamment en Turquie et en Syrie. C’est lors de ce dernier déplacement en 2005, que son état de santé a commencé à se dégrader. Cependant, il s’enthousiasmait sur les possibilités de cette nouvelle technique et ses progrès dans l’interprétation des images obtenues.
             Michel Martinaud pensait, en prenant sa retraite, à différents projets de recherches - par exemple le projet sur l’oppidum celtibère de Valdeherrera en Espagne - et à tous les chantiers qui l’attendaient, et beaucoup d’archéologues avaient hâte de le voir s’y investir. Sa brutale disparition donne un coup de frein à ces projets mais d’autres géophysiciens vont prendre sa suite avec le même enthousiasme et, espérons-le, la même ouverture d’esprit. Le feront-ils, en créant à leur tour une Unité de Service fonctionnant de la même manière que celle de Michel Martinaud ?
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    G. Colmont (2008)

Cet hommage est paru dans la revue d'archéométrie Archéosciences (n°32) et également dans la revue régionale Aquitania (tome 24).


Publications (liste établie par Gérard Colmont) :
 
Martinaud, M. (1969) : Mise en évidence d’agrégats (dimères et cristallites) sous l’effet de la température dans des solutions vitreuses rigidifiées d’anthracène, de cyano-1 et de cyano-9 anthracène, Doctorat de 3ème cycle en physique (option Optique moléculaire), 57 p., 10 fig.
Martinaud, M. et G. Colmont (1971) : « Intérêt de l’étude des sols par mesure de résistivité et carottages mécaniques. Introduction de B. Edeine », Prospezioni Archeologiche, 6, 53-60.
Fournié, G., F. Dupuy, M. Martinaud, G. Nouchi et J.M. Turlet (1972) : « Auto-association of tetracene in solution », Chemical Physics Letters, volume 16, Issue 2, 332-335.
Caseau-Dubroca, C., F. Dupuy, M. Martinaud et A. Lopez-Campillo (1973) : « Specific solute-solute and solute-solvent interactions in organic solutions of indole », Chemical Physics Letters, volume 23, Issue 3, 397-399.
Lopez-Campillo, A. et M. Martinaud (1975) : « Molecular interactions of carbazole and idole in organic solutions »,  Chemical Physics Letters, volume 33, Issue 1, 126-130.
Martinaud, M. (1975) : Mise en évidence d’autoassociations d’hydrocarbures aromatiques en solution par spectroscopie d’absorption U.V. Conformation, stabilité et méthode d’investigation, Doctorat d’Etat ès-Sciences (Physique), 187 p., 89 fig., 6 tabl.
Martinaud, M. et A. Kadiri (1978) : « Comparative sensibility of S1 ← S0 and S2 ← S0 indole electronic transitions to environment perturbations. The positions of the 0−0 bands in polar media», Chemical Physics, volume 28, Issue 3, 473-485.
Martinaud, M. et P. Kottis (1978) : « Experimental and theorical aspects of the aggregation of aromatic hydrocarbons in glassy aliphatic solutions. 1. Spectroscopic experimental identification and mechanism of formation », J. Phys. Chem., 82 (13), 1497-1505.
Kadiri, A., M. Martinaud et C. Cazeau-Dubroca (1979) : « Complexation versus aggregation of indoles in glassy hydrocarbons », Chemical Physics Letters, volume 65, Issue 3, 484-489.
Martinaud M., P. Régaldo-Saint-Blanquard (1985) : « Prospection électrique en Gironde : repérage d’un four de potier du XVIème siècle à Sadirac-Sableyre, Cahiers de Physique Appliquée à l’Archéologie du CRIAA, Université de Bordeaux III, 63-66.
Schvoerer, M., V. Lamothe et M. Martinaud (1985) : « Etude physique des pigments rouge, bleus et noirs d’un chapiteau hathorique d’Amathonte », Les cahiers de Physique appliquée à l’archéologie du CRIAA, 5, 55-69.
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Martinaud, M. (1990) : « Intérêts du dispositif bipôle C-P en prospection électrique non mécanisée », GMPCA, Revue d’Archéométrie, 14, Rennes, 5-16.
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Martinaud, M., F. Queyrel et M. Schvoerer (1992) : « Etude physique des traces de matière colorante subsistant sur des portraits en marbre de Delos, Grèce », Les Cahiers de physique appliquée à l’archéologie du CRIAA, 6, 33-39, 13 fig.
Schaad, D. et M. Martinaud (1992) : « Eauze (Gers) - Elusa », in : Villes et agglomérations urbaines antiques du Sud-Ouest de la Gaule, Fédération Aquitania, Bordeaux, 82-89.
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Martinaud, M. et F. Madani (1999) : « Resistivity vertical filtering for horizontal prospecting. Physical basis and archeological case histories », in : Proceedings of the third International Conference on archaeological prospection, Munich, 9-11 août 1999.
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Martinaud, M. (1999) : « Comment la physique permet-elle de connaître la structure du sous-sol? », in : Actes du Congrès de l’Union des Physiciens, 5-8 novembre 1999, Atelier.
Martinaud, M., C. Baret, D. Gambier, F. Madani, A. Morala, L. Mouillac, J. Royere, C. Sireix (1999) : « Sur l’intégration des résultats géophysiques avec des résultats de sondages mécaniques ponctuels », Revue d’Archéométrie23, 33-45.
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Martinaud, M., M. Frappa et R. Chapoulie (2004) : « GPR signals for the understanding of the shape and filling of man-made underground masonry », in : Proceedings GPR 2004,  Tenth International Conference on Ground Penetrating Radar, June 21-24, 2004, Delft, The Netherlands, 439-442.
Chapoulie, R., M.G. Drahor et M. Martinaud (2004) : « Les prospections géophysiques sur l’Agora d’Izmir. Rapport préliminaire », in : Taslialan M. et T. Drew-Bear, Rapport sur les travaux effectués sur l’Agora de SmyrneAnatolia Antiqua, XII, 293-308. 
Chapoulie, R., M.G. Drahor et M. Martinaud (2004) : « Radar and electrical resistivity data comparison at Izmir agora, Turkey », in : Proceedings Near Surface 2004, B-012, 10th European Meeting of Environmental and Engineering Geophysics, Utrecht, The Netherlands, 6-9 september 2004.
Martinaud, M. (2005) : « Prospection géophysique et sites préhistoriques », Dossiers d’Archéologie et sciences des origines, La prospection géophysique, Faton, Dijon, 308, 26-34.
Chapoulie, R., M. Frappa, M. Martinaud et I. Sachet (2005) : « Geophysical survey of Petra tombs », in : Meetings with the Past : Treasures for the Future. An exhibition on European-Jordanian Cooperation in the field of Archaeology in Jordan, Amman, 51-52.
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Eusèbe S., M. Martinaud (†), F. Pilon (2008) : « Une étape indispensable à la réflexion archéologique à Châteaubleau : la constitution d’une carte topographique des vestiges archéologiques », in : Les sanctuaires et les habitats de Châteaubleau (Seine-et-Marne). Bilan des travaux antérieurs à 2005, dir : F. Pilon, Dioecesis Galliarium, Documents de travail n°8, collection dirigée par P. Ouzoulias et P. Van Ossel, 41-52.
Martinaud, M. (†) (2009) : « Quelques aspects de la géophysique appliquée à l’archéologie aujourd’hui », in : Mélanges en hommage à Bernard Edeine, Haute-Normandie Archéologique, bulletin n°14-2009, 39-50.
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Martinaud M. (†) (2011) : La prospection géophysique : les méthodes, électrique, magnétique, électromagnétique, radar : Prospections géophysiques et sites préhistoriques. Les Dossiers de l’Archéologie, 05/11/2011, 308, 26-34.
Mathé, V., A. Camus, M. Martinaud (†), D. Barraud, J.-F. Pichonneau et F. Tassaux (2012) : Prospections géophysiques multi-méthodes du site gallo-romain de Brion (Gironde, France) : une agglomération secondaire en zone humide. ArchéoSciences 36 Varia, 173-189, 12 fig.
 
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