Colmont de Champagne Champagne
Les Colmont en Champagne
(Brie champenoise et Champagne)
Blasonnement (en modifiant les armoiries pleines des Collemont de Picardie) : D’azur à la bande d’argent chargée de trois tourteaux de sable, accompagnée de trois coquilles d’or, deux en chef et une en pointe.
Les origines des Colmont de Champagne.
Le premier Colmont connu avec certitude dans la région fertoise (La Ferté-sous-Jouarre) est un Anthoine Colmont , meunier en 1692 du moulin banal à eau de Saacy-sur-Marne appartenant à L’Abbaye Royale de Jouarre. Ce moulin et cette Abbaye vont fixer sa descendance dans la région puisque son fils aîné Pierre puis un de ses petits-fils Jean vont exploiter ce moulin, et des fermes de cette Abbaye seront tenues par des Colmont de la même famille : Choqueuse, Nolongues, Grand Couroy, Ménicousse.
Les origines d’Anthoine Colmont ne sont pas encore connues, même s’il est permis de penser que son mariage a eu lieu dans une paroisse proche de Luzancy où sa fille aînée et deux de ses fils sont nés (l’acte de mariage donnerait au moins les noms et prénoms des parents des mariés et peut-être aussi leurs paroisses de naissance). De même, les origines de sa femme Marguerite Le Maire n’ont pu être établies, alors que des membres de sa famille supposée vivaient au 17e siècle dans la paroisse de Saacy-sur-Marne.
Il reste difficile de relier cette branche des Colmont de Champagne aux branches des Colmont de Bourgogne et de Picardie, même si on peut dire sans grande erreur, que la branche souche des Colmont se trouve en Picardie. Et donc, il faut établir une relation entre Anthoine Colmont, le meunier du Moulin à eau de Saacy, qui savait écrire, et un descendant de la famille mère de Romain (de) Colmont, qui semble avoir eu un frère Pierre Cor(l)mont (il n’est pas rare qu’à cette époque l’orthographe des patronymes fluctue), Maître cloutier, et une sœur, Guillemette, puisqu’on voit apparaître aux baptêmes de leurs enfants respectifs, leurs noms comme parrain ou marraine. Ainsi, le meunier Anthoine Colmont pourrait être soit le dernier fils du Maître cloutier Pierre Cor(l)mont, soit un fils de Jehan (de) Colmont, péagier pour le Roy, et donc un petit-fils de Romain (de) Colmont, échevin de Chalon-sur-Saône, qui serait venu se marier avec une fille de la région fertoise, alors qu’il faisait son apprentissage comme meunier sur la Marne.
Les deux branches principales.
1 - La branche aînée des Colmont de Champagne commence avec Pierre Colmont, fils d’Anthoine le meunier de Saacy, qui a neuf enfants avec Jeanne Garnotel. Quatre de leurs enfants meurent en bas âge et trois sont des garçons : Pierre Denis l’aîné, Jean le cadet qui prendra la suite de son père comme meunier du Moulin à eau de Saacy, et Antoine qui portera le prénom de son grand-père.
Pierre Denis sera père de cinq enfants (avec Marguerite Frutel) dont deux fils, Pierre Colmont l’aîné qui sera fermier à Montguichet (commune de Signy) et meunier du Moulin du Gouffre ainsi que maire d’Aulnoy durant le Consulat et le Premier Empire de 1800 à 1805 et Denis Colmont qui sera maire de Sammeron durant la même période. Pierre aura seulement un fils Louis Marie parmi six enfants, qui sera à son tour père. Deux filles, Jeanne Françoise et Angélique s’allieront avec des membres de la famille Babé. Denis, le fils cadet de Pierre Denis, sera à l’origine avec sa femme Marie Jeanne Decret d’une famille nombreuse de neuf enfants dont un seul fils, Denis Jean. Ce dernier aura une postérité avec sa femme Marie Madeleine Babé, sœur des époux des cousines germaines de Denis Jean, Jeanne Françoise et Angélique. Sur les dix enfants de Denis Jean, cinq garçons feront souche : Prudent Eugène (deux fois marié et père de cinq enfants, aura un petit-fils, Henri Gabriel, (qui connaîtra mon propre grand-père, Jules Auguste Désiré, et lui remettra 5 kilos de papiers de famille qui disparaîtront au cours du bombardement de Royan en janvier 1945), Léger Gabriel (père de six enfants), Auguste Théodore (père de six enfants) dont les descendants auront des alliances avec la famille Pigal, François Jules dont l’un des petits-fils sera meunier à Merlet dans l’Aisne, un autre maire de Baulne-en-Brie, enfin des petites-filles qui auront des alliances avec des membres de la famille Lantenois, enfin Lazare Juvénal, mon ancêtre direct, marié à Joséphine Chantret. Ils auront sept enfants, dont un seul garçon continuera l’arbre généalogique des Colmont. Un petit-fils de Lazare Juvenal, Désiré Félix, est représenté actuellement par la famille Rouzeau, et l’autre petit-fils, Jules Isidore, mon arrière-grand-père, un des derniers cochers de diligence sur la ligne Sézanne-Paris, a pour descendants des membres des familles Colmont et Gallou.
Jean Colmont, fils cadet de Pierre et Jeanne Garnotel aura avec Françoise Martin dix enfants dont deux filles, Marie Louise et Marie Jeanne, qui se marieront avec des meuniers, ce qui a dû satisfaire leur père, puisque lui-même était le meunier du Moulin à eau de Saacy.
Anthoine Colmont, le dernier fils de Pierre et de Jeanne Garnotel, sera père également (avec Marie Louise Bonnard) de dix enfants dont cinq garçons.
2 - La branche cadette des Colmont de Champagne a pour premier représentant Charles Colmont, vigneron, marguillier comme son père. Il se marie en 1722 à Saacy avec Marguerite Baguelin. Ils auront huit enfants dont un seul fils, Antoine, aura une importante descendance Colmont (avec Marie Louise Frutel) dont cinq garçons qui feront souche : un garçon Pierre Philippe et une fille Marie Jeanne feront alliance avec la famille Droguet, et deux garçons, Jean Baptiste et Charles Antoine, le feront avec des membres de la famille Frutel de leur mère.
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